Infiltration d’agents au cœur des organisations ennemies,
sabotages clandestins, éliminations ciblées, raids de commandos… autant
de missions menées par les services secrets israéliens, considérés comme
les meilleurs du monde.
Mais cette réputation est-elle
justifiée ? Comment fonctionnent-ils ? Comment leurs opérateurs sont-ils
formés ? Quels ont été leurs succès et leurs échecs ?
La seule façon pour Israël d’éviter le sort funeste que lui
promettent ses ennemis, c’est d’anticiper toute action adverse. Ainsi,
depuis sa création, l’État hébreu a mis l’accent sur le renseignement,
les opérations clandestines et les raids préventifs pour annihiler toute
menace.
Spécialistes du renseignement et du Proche-Orient, Éric Denécé et
David Elkaïm donnent à comprendre la communauté du renseignement
israélienne dans son ensemble : Shin Beth (sécurité intérieure), Aman
(renseignement militaire), Mossad (renseignement extérieur) et autres
sayerot (forces spéciales de Tsahal). Ils passent aussi au crible leur
organisation, les différentes actions qu’ils ont eu à mener, leurs
relations avec le monde politique, mais aussi, leurs échecs.
Beaucoup d’organismes et d’opérations sont ici évoqués pour la
première fois : les capacités d’écoute et de guerre informatique de
l’ ; les réseaux d’informateurs implantés au Liban ; le
« service action » du Mossad ; les raids clandestins des forces
spéciales en Syrie à la recherche des armes chimiques ; et surtout, la
guerre secrète contre l’Iran, afin de saboter le développement du
programme nucléaire de Téhéran et préparer d’éventuelles frappes
aériennes.
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