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mardi 13 janvier 2015

Dictionnaire Francais-Arabe 4ème édition, partie 1 - Professeur Jean Baptiste BELOT


Dictionnaire Francais-Arabe - 4ème édition, Première partie

Auteur : Jean Baptiste BELOT
Imprimerie Catholique, 1913 - Beyrouth





















Dictionnaire Francais-Arabe 4ème édition, partie 1 - Professeur Jean Baptiste BELOT



Qui est Jean Baptiste BELOT ?

Lexicographe et grammairien de la langue arabe. 

Membre de la Compagnie de Jésus à partir de 1842, il est envoyé dès le noviciat à l’orphelinat de Ben Aknoun près d’Alger où il apprend l’arabe, puis à Constantine (1843-1846). De retour en France à Vals, près du Puy, pour sa philosophie, il y publie des Éléments de la grammaire arabe en reprenant le modèle de Sacy* (1849). Professeur dans différents collèges jésuites de France, ordonné prêtre en 1852, il est envoyé en 1865 à Bikfaya puis à Beyrouth (1867) où il prend bientôt la direction générale de l’imprimerie catholique, se consacrant spécifiquement aux publications arabes à partir de 1898. Il y publie la revue missionnaire al-Bachîr [Le Messager] qu’il a fondée en 1870, la nouvelle traduction en arabe de la Bible à la révision de laquelle il a participé (1875), ainsi que ses propres ouvrages. Ses publications à l’usage des apprentis arabisants sont considérables : après un Manuel de conversation (1871), la chrestomathie arabe qu’il publie avec le père A. Rodet (Nukhab al-mulah [La Fleur des bons mots], 1875-1877) reste encore en usage après la publication en 1882-1884 de la célèbre anthologie du père Cheikho. 

Faisant suite aux travaux des pères Henry et Cuche, son vocabulaire arabe-français à l’usage des étudiants, al-Farâ’id ad-durriyya (les perles resplendissantes -1883) est un dictionnaire maniable, contenant uniquement les mots qui se trouvent dans les livres classiques qui sont entre les mains des élèves, ainsi que les mots de la Bible. 

Il a été sans cesse réédité jusqu’à aujourd’hui, tout comme son Dictionnaire français-arabe (1890), refondu en 1952 par le Père Raphaël Nakhla et Antoine Khoury. Son Cours pratique de langue arabe (1896) parachève une œuvre considérable en faveur de la diffusion d’une langue arabe classique épurée auprès d’un public francophone élargi.

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